Alexia Argiolas

Candidate au doctorat sous la direction de la professeure Catherine Régis à l’Université de Montréal

Titulaire d’un master II Droit des affaires mention Droit de la santé à l’Université de Lorraine en France, j’ai réalisé mon mémoire de fin d’année sur la question du droit à mourir. C’est ainsi que j’ai pu appréhender l’intérêt juridique grandissant de cette problématique en constatant que ce droit fait l’objet de perpétuel débat, et ce dans de nombreux pays.  Maintenant candidate au doctorat sous la direction de la professeure Catherine Régis à l’Université de Montréal, mes recherches portent sur le thème du droit à mourir dans une perspective de droit comparé franco-québécois.

Si la condition de l’Homme est d’être mortel, évoquer le droit à mourir permet de traiter juridiquement du funeste désir consistant à mettre fin à ses jours. Pourtant, l’évolution des technologies et techniques médicales aboutissent à créer ou à rallonger toujours plus la vie. La frontière entre le désir et le devoir de rester en vie semble être, dès lors, une question primordiale que nos sociétés modernes se doivent de traiter.

Ainsi, l’objectif de cette recherche est d’analyser la construction et l’impact du droit à mourir en France et au Québec. En envisageant par contraste les originalités et les lacunes de nos législations, on acquiert une meilleure compréhension de son droit national. Cela permet notamment de proposer, à terme, des pistes d’améliorations.

Ce contenu a été mis à jour le 6 janvier 2021 à 13 h 02 min.